Je conçois que cela puisse commencer à ressembler à une obsession, mais il faut dire que le sujet est encore loin d'être épuisé (contrairement à une pitoyable flûtiste de ma connaissance). Attendez-vous donc à le voir encore resurgir de temps à autre. Et ne vous plaignez pas, j'aurais pu me passionner pour l'opéra contemporain (excusez-moi de me laisser aller, le traumatisme est encore récent).
Je vais donc aujourd'hui vous parler de Rodrigo Martinez. Lequel n'est pas un joueur de foot sud-américain (ou alors peut-être, le patronyme étant vraisemblablement plutôt répandu, mais à mon insu) (après vérification, Rodrigo Martinez est bien un footballeur urugayen, mais ce n'est pas de celui-là dont il est question dans cet article) (suite à confusion de la part d'une certaine personne, je précise que Rodrigo Martinez n'est pas le compositeur de la chanson) (ou alors peut-être, le patronyme étant vraisemblablement plutôt répandu, mais à mon insu).

On en trouve une variante primitive dans la chanson de berger "Rodrigo Martinez", du Cancionero de Palacio, qui est un recueil de plus de quatre cents chansons espagnoles, datant des années 1474-1516 et qui représente une abondante source de ce qui s'entendait au début du XVIe siècle à la Cour des « Rois Catholiques » d'Espagne, Isabelle Iére de Castille et Ferdinand II d'Aragon.
J'ai failli vous dispenser de l'écoute de la version chantée, et puis finalement, non, y a pas de raison, tout le monde doit y avoir droit. Enjoy !
Rodrigo Martinez
les oies, hé !
pensant que c'étaient des vaches,
il les sifflait. Hé !
Rodrigo Martinez,
si beau garçon,
tes oisons,
le fleuve les emporte.
Ohé !
Pensant que c'étaient des vaches,
il les sifflait. Hé !
Rodrigo Martinez,
si vigoureux,
tes oisons,
le pré les emporte.
Ohé !
Pensant que c'étaient des vaches,
il les sifflait. Hé !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire