vendredi 2 décembre 2011

Musique animalière (2)

Poursuivons notre tour d'horizon musico-zoologique. Parmi tous les animaux susceptibles d'inspirer les musiciens, il est une danseuse dont la grâce me paraît particulièrement digne d'être mise en notes : c'est l'abeille.

Nous écouterons donc deux œuvres inspirées par notre amie, et tout d'abord Les Abeilles de François Couperin.

François (1668-1733), dit "Le Grand" pour ne pas le confondre avec d'autres membres de son illustre famille [Tonton Louis (1626-1661), claveciniste et gambiste, mais aussi Papa Charles, organiste et claveciniste, Marguerite-Antoinette, claveciniste, Marguerite-Louise, soprano et claveciniste, Nicolas, Armand-Louis, Pierre-Louis, Gervais-François, Célestine-Thérèse et Marie-Madeleine, organistes - j'en oublie certainement], est donc le plus illustre membre de la famille Couperin, en particulier par son œuvre pour le clavecin - consistant en quatre livres publiés entre 1707 et 1730 - qui fait sa gloire et le fait considérer, avec Rameau, comme le grand maître de cet instrument en France. Son traité L'art de toucher le clavecin, publié en 1717, est une source précieuse concernant son enseignement ainsi que l'interprétation au XVIIIe siècle.






Changeons maintenant d'époque, de style et d'instrument avec L'Abeille de Franz Schubert (1797-1828), compositeur autrichien, violoniste, pianiste et chef d'orchestre, beaucoup plus connu comme ichtyologue que comme entomologiste.
Vous pourrez noter que l'abeille de Franz est un peu plus excitée que celle de François.


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