lundi 6 décembre 2010

Le Retour de la Castafiore

Attention : article à rallonge

Cet après-midi, au lieu de travailler leurs diminutions, Fifi, Léone et leurs enfants sont allés assister au concert Le Retour de la Castafiore, Fantaisie Lyrique (= à l'origine, qui se chante sur la lyre : s'appliquait aux poésies destinées à être mises en musique et chantées ; se dit, par analogie, des ouvrages en vers qui sont faits pour être chantés ou propres à être mis en musique, tels que les cantates, les chansons, les opéras...)

 
(je vous préviens, je vais être pénible aujourd'hui, j'ai l'intention de tout expliquer) (et n'allez pas vous imaginer qu'il s'agit d'une quelconque aide à la préparation d'un certain contrôle) (je voudrais pas m'attirer des ennuis, non plus) (m'enfin si ça peut servir à quelqu'un, c'est bien, aussi).


Bon déjà, un bref coup d'oeil au programme, et je sais pas vous, mais moi "opérette", "opéra bouffe", "opéra comique", "opéra tout court", je fais pas la différence ! J'y connais rien ! Je m'y retrouve pas ! Et si on essayait d'y voir un peu plus clair dans tout ça ?

Alors voyons...

Ca commence avec Monsieur Offenbach. Vous vous rappelez le portrait accroché au centre du rideau au fond de la scène, le vieux monsieur sympathique ? C'était lui. Bon, là c'est sûr, pour moi opérette = Offenbach (Jacques, compositeur et violoncelliste allemand, naturalisé français, né à Cologne le 20 juin 1819 et mort à Paris le 5 octobre 1880). 

Ah, mais là je vois écrit : Orphée aux enfers, Opéra bouffe.  


Opéra-bouffe

Au XVIIIe siècle l'appellation « opéra bouffon » est employée pour différencier une catégorie particulière d'opéras comiques.
Contrairement à l'opéra comique qui peut traiter de sujets « sérieux », le caractère de l'opéra bouffe est uniquement « bouffon ». Il se différencie de l'opérette, dont le livret traite d'une histoire plutôt sentimentale, par sa nature parodique ou satirique. Il peut comme l'opéra comique comporter des dialogues parlés. Le terme fut adopté entre autres par Jacques Offenbach pour désigner des œuvres plus « ambitieuses » que ses opérettes et dont le style musical et le nombre de protagonistes pouvaient rivaliser avec les œuvres du grand répertoire. 





Opéra-comique

Genre lyrique du XVIIIe siècle. Opéra-comique ne signifie pas que l'oeuvre sera comique et que le dénouement sera heureux mais il correspond à des oeuvres où les scènes chantées alternent avec des dialogues parlés (avec des apartés au public). L’opéra-comique aborde des sujets de la vie quotidienne et n’hésite pas à faire référence à des sujets d’actualité.





Opérette

L'opérette est un genre musical, mêlant comédie, chant et généralement danse. Apparue au milieu du XIXe siècle, elle se situe dans la lignée du mariage du théâtre et de la musique classique qui avait donné naissance aux siècles précédents au ballet, à l'opéra, l’opéra-comique et l'opéra-bouffe. Elle inspirera au XXe siècle la comédie musicale, laquelle se dissociera à partir des années 1910 du genre classique par l'intégration de musiques « nouvelles » comme le jazz venues des États-Unis.




Suite du programme : La Diva de l'Empire, mélodie d'Erik Satie (Erik Satie, né Alfred Eric Leslie Satie à Honfleur, le 17 mai 1866 et mort à Paris, le 1er juillet 1925, compositeur et pianiste français).


Mélodie

En musique classique, une mélodie est dans la musique française, une forme musicale particulière, consistant en une brève composition pour voix accompagnée par un piano ou par un ensemble instrumental, sur des paroles généralement empruntées à des textes poétiques ou d'œuvres de grands poètes.





Un peu plus tard (je vais pas tous vous les faire, non plus) : Air des Bijoux, extrait de Faust de Charles Gounod (compositeur français né à Paris le 17 juin 1818 et mort à Saint-Cloud le 18 octobre 1893), opéra en 5 actes.

Opéra

Un opéra est une œuvre destinée à être chantée sur une scène, appartenant à un genre musical vocal classique du même nom ; l'opéra est l’une des formes du théâtre musical occidental regroupées sous l’appellation d’art lyrique.
L'œuvre, chantée par des interprètes possédant un registre vocal déterminé en fonction du rôle et accompagnés par un orchestre, parfois symphonique, parfois de chambre, parfois dédié exclusivement au seul répertoire d'opéra, est constituée d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de récitatifs, de chœurs, d'intermèdes souvent précédés d'une ouverture, et parfois agrémentée de ballets.

L’opéra est né en Italie à Florence au XVIIe siècle.





Au fil du spectacle et des pitreries des interprètes, nous retrouverons à plusieurs reprises notre ami Offenbach, mais aussi un compositeur plus proche de nous : Léonard Bernstein (compositeur, chef d'orchestre et pianiste américain, né à Lawrence (Massachusetts) le 25 août 1918 et mort à New York le 14 octobre 1990). Ce nom ne vous dit rien ? Mais si voyons ! West Side Story, c'est lui !





Bon mais ça, c'était pas dans le spectacle !

Pour résumer l'ensemble, parce que c'est pas tout ça mais en attendant, je ne travaille pas mes diminutions ça va être l'heure d'aller se coucher, nous avons par ordre approximatif d'entrée en scène :

Dans la catégorie genre musical

L'opéra (XVIIe siècle)
L'opéra-comique (XVIIIe)
L'opéra-bouffe (XIXe)
L'opérette (milieu du XIXe)
La mélodie (milieu du XIXe)


Dans la catégorie compositeurs

André-Ernest-Modeste Grétry (1741-1813)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Charles Gounod (1818-1893)
Jacques Offenbach (1819-1880)
Erik Satie (1866-1925)
Henri Christiné (1867-1941)
Ralph Benatzky (1884-1957)
Maurice Yvain (1891-1965)
Francis Lopez (1916-1995)
Léonard Bernstein (1918-1990)

C'est tout pour aujourd'hui et... bravo à celles et ceux qui sont arrivé(e)s jusque là !

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